Questions Réponses
- De quelle manière les êtres humains sont reliés au divin ?
- Le divin parle t-il aux humains ?
- Quelle est la réaction adéquate lorsque nous sommes face à une situation que nous considérons comme problématique ?
- Qu’est-ce que la liberté (sur le plan spirituel/cognitif) ?
- Qu’est-ce que le bon-sens, la logique, et leur lien avec le libre arbitre ?
- Qu’est-ce que le panenthéisme ?
- Y a t-il des livres sacrés ?
- Y a t-il un rituel d’initiation, d’introduction ?
- Y a t-il des rituels d’épprouvement ?
- Quel rapport à la mort est recommandé ?
- Le fétichisme est-il autorisé ?
- La réalité est-elle objective ?
Par essence et par transcendance.
Oui, à travers nos intuitions, nos aspirations, nos désirs de création et de changement.
Il faut considérer que nous ne sommes jamais placé dans une situation sans pouvoir développer et maîtriser les capacités de la surmonter.
Tout notre rapport au monde extérieur _le non-moi, notre propre corps inclus_ est filtré à travers notre mental ; celui-ci fonctionne selon les modèles et dynamiques acquis principalement durant le développement de notre organisme ; ces modèles et dynamiques sont construit à partir de produits cognitifs, sous entendant un tas de d’idées, de concepts, de croyances sur comment les gens doivent vivre, quoi acheter, comment se comporter en couple, comment éduquer les enfants, le rapport à l’autorité, nos relations professionnelles, l’importance d’une alimentation saine, comment se soigner, qu’est-ce que le bien/le mal, le juste/l’injuste,... des idées qui viennent s’interposer entre notre moi et la réalité, et qui du coup dénaturent la réalité ; ces idées guident nos sociétés, notre manière de voir la vie, et nos actions ; nous amenant inéluctablement à nier la vie : en la rationalisant nous la matérialisons cognitivement, lui ôtant tout ce que notre mental occidental étriqué ne peut percevoir ni concevoir ; nos actions servent la non-vie au point de mettre en péril les écosystèmes dont dépendent nos organismes et les milliards d’être vivants sur la planète. Avancer vers la liberté c’est se libérer de ces modèles et dynamiques erronés. C’est reconnaître ses pensées comme des pensées, c’est à dire des informations, un point de vue, une perspective, qui change selon vos humeurs. C’est conscientiser ses émotions afin de saisir cet espace où existe le choix d’y réagir, ou pas.
Le bon-sens est une caractéristique d’une action lorsque celle-ci, dans une situation donnée, est réalisée pour l’avantage de toutes parties participantes, sans aucun avantage de l’une sur l’autre : aucune idée n’est valable lorsqu’il s’agit de faire croire que telle ou telle entité est plus importante qu’une autre ; la vie est un équilibre qu’il faut savoir conserver. Le libre arbitre est ce qui permet de prendre des décisions éclairées en connaissance de cause ; d’un point de vue libéré, c’est à dire détaché de toutes attaches sensibles, émotionnelles ou cognitives non conscientisé et consenties.
Le panenthéisme est un système de croyance qui postule que le divin existe et interpénètre toutes les parties de la nature, mais que, dans le même temps, il se déploie au-delà d'elle. On distingue le panenthéisme du panthéisme qui tient que le divin est tout entier dans l'univers, sans lui être ni extérieur, ni supérieur. Dans le panenthéisme, l'univers et le divin ne sont pas ontologiquement équivalents. Dieu n'est pas considéré comme le créateur ou le démiurge, mais plutôt comme la force éternelle qui anime l'univers, celui-ci n'étant rien d'autre que la partie manifeste de Dieu. L'univers existe à l'intérieur même de Dieu qui, à son tour, est diffusé en chaque partie du cosmos ou se trouve en lui; la divinité est toute création, et se retrouve donc en toute chose existante, y compris les êtres vivants et leshumains. Chaque lieu, chaque créature, chaque pensée est considéré comme étant une parcelle du divin, et possède par conséquent un caractère sacré. Tandis que le panthéisme affirme que « Tout est Dieu » et que Dieu possède la même portée ou les mêmes limites spatiales ou séquentielles que le cosmos, le panenthéisme va plus loin en déclarant que Dieu est plus grand que l'univers et que ce dernier est contenu en Lui. Dieu est à la fois l'influence suprême qui agit sur l'univers, tout en étant le résultat de celui-ci. Une bonne partie de la pensée hindoue est une expression de panenthéisme et de panthéisme. Le judaïsme hassidique relie l'idéal élitiste de renoncement ascétique à un panenthéisme transcendant paradoxal, par le biais de l'articulation intellectuelle entre les dimensions intérieures de la Kabbale et l'emphase populaire sur l'immanence panenthéiste de Dieu en toute chose et en tout acte de bonté.
Oui et non, tous les livres sont en quelques sortes sacrés.
Oui, votre naissance.
Oui, vos expériences quotidiennes sont autant d’opportunité d’apprécier le pouvoir que vous avez sur votre existence.
Détachement et honneur de faire partie du cycle sacré de la vie.
Le culte des fétiches, c'est à dire vénérations des objets du culte, est autorisé, en autant que cela ne devienne pas psychotique.
La réalité est ce qui est éprouvé, l'objectivité est un consensus établi; en tant que tel "pour plaire à tout le monde" l'objectivité est nécessairement moins que la réalité ; dans l'objectivité on enlève le vécu onirique par exemple, et toutes les expériences dites paranormales, quand bien même qu'elles ont bien été vécues par l'individu. (on est jamais convaincu que par soi même _ cad en ayant expérimenté). La réalité peut contenir l'objectivité mais l'objectivité ne saurait contenir la réalité. L'objectivité n'est pas une formule magique qui permet de décrire la réalité, car la réalité dépend de la vie, et la dépeint, et que la vie c'est aussi vous, votre réalité commence par vous. La réalité ou votre réalité, quelle différence ? aucune; votre réalité est la réalité parce que vous êtes la vie, ma réalité est aussi la réalité parce que je suis aussi la vie, sa réalité est aussi la réalité parce qu'il est lui aussi la vie; et la réalité est telle que ce paradoxe soit vécu, éprouvé, comme étant une vérité. On peut très bien vous expliquer objectivement le parfum d'une rose en vous listant le nom des molécules entrant dans sa composition, tant que vous n'aurez pas fait l'expérience du parfum de rose vous ne connaîtrez pas; et quand vous connaîtrez, ce savoir ne sera que pour vous; car ce que l'expérience va éprouver en vous, vous allez le traduire avec vos propres mots, votre propre symbolique, selon vos ressentis et votre gestion émotionnelle; tout ce que vous pouvez faire c'est raconter une histoire correspondant à votre perspective du parfum de rose; rien ne peut remplacer votre expérience, votre réalité, elle ne saurait être contenu dans des mots, elle qui est le contenant; mais le discours objectif peut se montrer un guide lors du cheminement vers les vérités.l'objectivité serait ce qui cherche à décrire ce qu'il y a en commun chez chacun, et servant de base pour une illusoire réalité universelle (illusoire parce que surfaite), nous y limiteraient; l'objectivité vous retire ce qui fait que vous êtes unique (c'est une manière de parler, bien sur il s'agit du besoin d'être objectif, ou l'importance que cela revêt pour vous) car l'objectivité est vide de l'essentiel : vous; ce que vous éprouvez est à chaque instant unique, que ce soit banal, joyeux, pénible, risqué, merveilleux, c'est votre réalité. L'objectivité serait une projection mentale limitée, étriquée, de la réalité. À ceux qui veulent vraiment savoir ce qu'est le parfum de rose je ne conseille que de se mettre en quête d'une rose.